jeudi 29 septembre 2011

mercredi 28 septembre 2011

Knowing me, knowing you

Un bon indice pour reconnaître les amis : quand ils vous offrent ce qu'ils appellent un "cadeau souvenir, un petit truc, hein, t'emballe pas", on se retrouve avec la concurrence directe de la collection intégrale des Crados de notre enfance, qui était, je vous le rappelle, le summum de la coolitude pour tout gamin né au début des années 80.

Je loooooove ma plaque Baker Street - City of Westminster. Je me sens ridiculement heureuse avec.
Hey I'm living with Sherlock Holmes now.

Fantastic! Really brilliant! I love youuuuuuu; 'yeah, you ;)




Pour mémoire et pour les notalgiques

mardi 27 septembre 2011

Et je rêve, c'est déjà ça...

Certains décident de leur destination de vacances en plaçant une épingle sur une carte les yeux bandés, d'autres font tourner une mappemonde et l'arrêtent au hasard. Bah oui, c'est le jeu ma pauv' Lucette.
Personnellement, j'aime beaucoup la méthode de John Finnemore ( si vous ne le connaissez pas encore, "Bouuuuuh" vous!) : on tape sa date d'anniversaire et la date actuelle comme coordonnées dans Google Map et on voit ce que ça donne. 

Bon OK, le Soudan c'est pas une destination que je qualifierais d''évidente'. Mais justement, cette technique peut réserver pas mal de surprises.



Bon, je vais peut-être chercher une autre technique... Une qui m'emmènerait en road trip à travers les States. 
En Chevrolet Impala de préférence.


Parce que ça a quand même salement de la gueule.

lundi 26 septembre 2011

Carry on

Beaucoup de personnes avec qui je travaille de près ou de loin ne comprennent pas mon parcours. Je les étonne quand je leur dis d'où je viens, ce que j'ai fait comme études. Je le vois bien, ils ont tous le sourcil éloquent. Surtout quand ils ne disent rien. "Qu'est-ce qu'elle fait là, au standard, avec sa licence? Du droit en plus!"

Les gens se demandent pourquoi je ne suis pas devenue avocate, notaire ou je ne sais quoi dans ce genre. Le genre supérieur je crois, et prétentieux surtout. Le droit a cette réputation-là. Elle n'est pas vraiment usurpée, d'ailleurs je ne me suis pas vraiment sentie à l'aise parmi mes congénère étudiants qui connaissaient déjà l'importance de leur propre personne. Je pensais pourvoir leur ressembler, ces petits bourgeois propres sur eux persuadés de faire les premiers pas d'une grande carrière ou vers la charge de papa. Ces filles et fils de, à la simplicité étudiée et à la branchitude bourgeoise. Je me sentais décalée et j'aimais ça même si j'aurais voulu parfois leur ressembler avec leurs grandes certitudes existentielles.

Non, c'est faux, si je veux être complètement honnête, je dois avouer je croyais les surpasser, être bien mieux qu'eux, d'avoir la conscience supérieure que la vie ce n'était pas juste l’esbroufe de ces études mais qu'elles étaient juste un bon moyen de réussir. Réussir à quoi? Gagner de l'argent, s'élever dans les sphères sociales, sûrement une manière pour moi de prendre une revanche ou juste de me rassurer sur l'avenir, avoir quelque chose de vraiment solide et reconnu par tous. Avoir la certitude d'un emploi et de l'argent.Arriver

Et puis tout le monde ne dit-il pas que le droit ça mène à tout? Bien sûr, tout comme un BTS, un DEUG d'arts de la scène ou un master de géographie, une thèse de droit peut mener à une brillante et longue carrière de vendeur en prêt à porter. Je l'ai vu, je n'exagère pas.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que les études ne servent à rien. J'aurais pu être une étudiante à vie si on m'en avait laissé l'opportunité. J'ai toujours aimé apprendre des choses, j'étais avide de connaissance. Enfant, je pensais qu'un jour je serais capable de tout savoir. Tout sur la littérature, l'histoire, les maths, la physique,... Oui, déjà là j'avais des idées de grandeur.
Les études, quelles qu'en soient la spécialité vous apporteront toujours quelque chose sur le plan personnel. Et puis, ce n'est parce que je me suis un peu perdue en route que tout le monde échoue à accéder à la carrière à laquelle il rêvait.
Mais sans doute le problème se situait-il là pour moi. A quoi est-ce que je rêvais? Je rêvais de stabilité, de sécurité, j'étais angoissée par l'avenir sans même m'en rendre compte. Mais les doutes étaient là. Ce n'est pas pour rien que j'ai mis 3 ans à obtenir ma dernière année. Ca couplé à ma peur pathologique de l'échec, j'ai ironiquement réussi à rater pas mal de sessions d'examens et de rattrapages, bien que je ne sois pas plus conne qu'une autre. Après on fait quoi? Un master? Et après quoi? Un jour il faut bien penser à s'arrêter et à réfléchir où on veut vraiment aller et ce qu'on veut vraiment faire.

Finalement lassée par mes échecs qui m'ont toujours bien plus mortifiée que je ne l'ai jamais avoué et la licence enfin en poche, je me suis dit qu'il fallait vraiment commencer à gagner de l'argent ou du moins était-ce le leitmotiv parental que je reprenais à mon compte.

Concours X, examens Y plantés à plus ou moins longue échéance.
Forcément, sans réelle force de conviction, on ne va pas très loin, mais je mettrai du temps à m'en rendre compte. Mais, "on ne va pas payer pour toi encore longtemps", alors c'est la fuite en avant et on saute sur ce qui se présente en se disant que ce n'est pas du définitif. Un job étudiant en somme. Sauf qu'on n'est plus étudiant.

Je ne m'excuse pas, je n'incrimine personne mais je regarde aujourd'hui la route parcourue et tous mes chemins de traverse avec lucidité. Ce qui m'a manqué durant ces 10 ans c'est de rêver ma vie.
Si je revenais à mes 18 ans avec ça en tête, je pense que je me lancerais plutôt dans quelque chose d'artistique (littérature, théâtre) ou qui me permettrait de voyager sur le dos de mon prêt étudiant (anglais). Ce qui m'a manqué c'est d'être jeune, légère et surtout insouciante.
Et de croire en moi mais ça c'est un autre sujet...


 

Ajout tardif : je tiens à préciser que j'ai aussi rencontré des gens formidables à la fac qui sont toujours mes amis aujourd'hui, je ne parlais que de l'ambiance générale en amphi et en soirée étudiante.

jeudi 22 septembre 2011

Life's a bitch

L'élastique de ma culotte préférée a lâché aujourd'hui. Ma jolie culotte rose Petit Bateau avec des petits oiseaux en cages violettes. Je suis très déprimée.
OK, je sens bien que seules les filles peuvent me suivre sur ce post, les mecs vous pouvez retourner googliser 'comment fabriquer casque de bioman', 'tétons célèbres', ou 'salaire d'un ninja'.
Les filles, je sais que nous sommes pareilles, nous avons toutes une culotte préférée, vous pouvez comprendre mon désespoir.
Je vais devoir me trouver une nouvelle culotte porte-bonheur. Il va falloir qu'elle soit jolie, confortable et (détail qui n'en est pas un) que j'arrive à rentrer mon conséquent popotin dedans. Challenge accepted!

Si, si, ces recherches existent! Pour les sceptiques, c'est ici. Pour les septiques, c'est

All the leaves are brown and the sky is grey

Revoici l'automne, et avec lui l'envie de ressortir ma boîte de couleurs...

dimanche 18 septembre 2011

Nobody calls me 'chiken'

Nike n'a plus que 4 ans pour perfectionner le laçage automatique de ses baskets


C'est supair, mais ce que j'attends vraiment avec impatience, c'est que Mattel produise l'hoverboard!

Paradise on Earth

Me demande où il faut postuler pour bosser là

Mind your own business !

Je déteste qu'on lise par dessus-mon épaule le bouquin que j'ai dans les mains, ça me gêne. J'ai déjà essayé de me contrôler, promis! Tout ce que je parviens à faire c'est détourner ma page avec un soupir ennuyé. Je vis ça comme une intrusion dans mon espace personnel, dans la bulle d'intimité qui s'est créée avec MON histoire. Et qu'importe que je sois chez moi, sur un banc ou dans le métro.
Mais bien plus intrusif, il y a le regard curieux qui lorgne lorsqu'on écrit. Rien de plus paralysant. Envolée la liberté d'aligner les mots, les déplacer, les réarranger, les effacer. Je me souviens de ce prof à la fac qui faisait le tour de l'amphi pendant les exams et regardait avidement ce qu'on écrivait. Son air réjoui et le "c'est pas facile, hein?" m'avaient donné envie de lui lancer ma copie à la figure et de lui proposer dans des termes fleuris de plutôt faire passer des oraux et de se mettre son sujet dans un endroit que la décence ne me permet pas de citer ici.
Ecrire, c'est se laisser le temps de la réflexion, ordonner, organiser sa pensée, choisir ses expressions, donner des inflexions ironiques ou amères. Difficile avec l’œil de Sauron rivé à son stylo.
Je pense que ça explique pourquoi, lorsque j'écris, je passe mon temps à regarder autour de moi, me retourner pour vérifier que personne n'épie mon écran ou ma feuille.
Mais sans doute suis-je un peu sauvage. Ou paranoïaque.


mardi 13 septembre 2011

Hey man, I'm tired of working all day

Je lui dirais bien mais je ne suis pas sûre que mon boss apprécie...

  • Quand vous dites "pour vendredi", vous pensez "pour vendredi prochain"?
  • J'ai géré le dossier, réglé les problèmes, concilié tout le monde et mis de jolis post it dessus alors oui, je pense pouvoir m'en attribuer le mérite
  • Je peux pas, j'ai chorale
  • Je peux pas j'ai vraiment chorale
  • Non
  • Tout suite, tout de suite? Parce que là, mon vernis n'est pas encore sec, il va s'écailler et je devrai tout refaire
  • Oui, je veux bien une augmentation substantielle
  • Ecoute, JP, t'es gentil mais je vais te dire ce que j'en pense
  • Non
  • Une prime et un jour de congé pour les soldes! Z êtes vraiment trop chou
  • Mignonne la petite stagiaire. Votre épouse la connaît?
  • Mon attitude n'est peut être pas très professionnelle mais se curer le nez en douce dans l'ascenseur non plus
  • OK j'étais en retard mais Nathalie pique des ramettes de papier
  • Allez, ciao
  • Non, non et non

samedi 3 septembre 2011

I do love you, dude

Arriver au dernier chapitre d'un bouquin. Faire une pause. Reprendre quelques pages. S'arrêter à nouveau.  Faire durer le plaisir jusqu'aux tout derniers mots. Refermer le livre. Regarder la couverture et relire le résumé. Le tenir quelques instants contre soi. Se laisser porter encore quelques instants par les personnages et l'histoire. L'abandonner sur un coin de table. Ne le ranger que le lendemain. Avec une pointe de nostalgie. Attendre un jour ou deux pour entamer une nouvelle histoire.

vendredi 2 septembre 2011

I go crazy, crazy, baby

Quand je regarde le contenu de ma bibliothèque itiounes je ne doute plus de mes tendances schizophrènes -non, chers petits polissons, je ne donnerai pas d'exemple, je risquerais de perdre de mon prestige auprès de mon estimé lectorat -
Je me demande même si chacune de mes personnalités ne serait pas bipolaire...


Ça fait du monde aux commandes...