mercredi 31 juillet 2013

Common childhood diseases

Quand j'entends les gens parler du fait d'être adulte avec un ton mi-résigné mi-déçu comme si c'était une putain de maladie ou un sale coup du sort :


Ça m'agace ce manichéisme. A croire que l'enfance ne serait qu'une parenthèse enchantée et merveilleuse alors que la vie adulte ne serait qu'une succession de jours ternes et chiants sans imagination, surprise ou folie.

Personnellement, je rappelle que quand j'étais gamine le couvre-feu était fixé à 20 heures juste après le générique de début d'Ulysse 31, je devais ranger ma chambre tous les samedi matin sinon je voyais les quatre coins de la pièce, ma mère choisissait mes vêtements (je me souviens avec émotion du fuseau marron et de la doudoune violette), je devais finir mon assiette de choux de Bruxelles et rôti de porc avant de pouvoir prendre une Danette pistache et les gens se foutaient de ma gueule avec des énormités du genre "Si tu es gentille, le Père Noël va t'apporter des cadeaux".

Aujourd'hui, ce n'est pas parce que j'ai une carte grise que je ne joue plus à Super Mario Kart, ni parce que je remplis une déclaration de revenus que je ne regarde plus de dessins animés. Je ne mange plus de rôti de porc, ma chambre je la range quand je veux/peux/pense. Quant aux fringues, n'en parlons pas, ça pourrait énerver Barbu.

Alors finalement, je préfère aujourd'hui.

jeudi 25 juillet 2013

Cacoethes scribendi


"Crux sacra sit mihi lux ! Nunquam draco sit mihi dux. Vade retro Satana ! Numquam suade mihi vana! Sunt mala quae libas. Ipse venena bibas !"

Extrait d'un rituel latin d'exorcisme bénédictin.


Avec un peu de chance, ça marchera sur ma fainéantise proverbiale... Ou, au pire, sur le démon vomisseur de croquettes et pelouse qui s'est emparé de mon chat.