mardi 26 juillet 2011

Petrificus totalus!

En pleine séance :
-Hannnn mais il est devenu canon Neville!!!!
-Ouais, pas mal!
Et pour lui c'était vraiment pas gagné d'avance :


Bravo Matthew, you grew well. Accio?

lundi 25 juillet 2011

Food for thoughts

Les marques de bronzage c'est comme les premières cuites à l'adolescence : rigolo, incontournable et ridicule.

samedi 23 juillet 2011

How do you call this then? It's a drugs bust

Avant d'être victime d'une intervention, je décide de prendre mon destin en main et d'arrêter les adverbes.
C'est pour le bien de tous et surtout celui de mon style.

vendredi 22 juillet 2011

Then of course, the choice is yours

"On a l'embarras du choix!". Cette phrase prononcée avec jubilation, gourmandise, voire concupiscence dans certains cas, m'a toujours glacée d'effroi. Pour moi, tout choix est un dilemme, chaque option proposée, une torture psychologique supplémentaire et non le summum du bonheur et de l'opulence.
Saloperie de société de consommation.

Je joue ma vie entre chaque ligne d'une carte de restaurant (pâtes ou pizza? quoique le poisson...) ou entre les cartons de boîtes à chaussures (sandales compensées rouges ou escarpins corail?).

J'ai renoncé à ce sport de combat que sont les soldes : on ne demande pas aux catchers de disserter entre les mérites d'un german souplex ou d'un double knee armbreaker en plein combat. Choisir entre un short en jean à -30% et une blouse liberty à -40% tout en jouant des coudes entre 2 furies c'est pareil. KO garanti.J'essaie de faire des listes de pours et de contres. J'hésite, m'embrouille, récapitule sans résultat. Je finis invariablement par choisir au hasard sous le regard exaspéré des vendeurs/serveurs/chéri/copines.

Et là, je ne vous parle pas des choix qui changent vraiment une vie. Par exemple, je ne sais toujours pas ce que je vais faire plus tard, vous savez, quand je serai grande. Je mets déjà une plombe à décider entre crêpe au sucre et sorbet citron, vous imaginez les tourments quant au choix de ma profession future. Je m'engage pour plus de 40 ans là, ca rigole pas!

"Et qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" Constat affligeant. Battue depuis plus de 20 ans par les gamins braillards de chez Jacques Martin : policier, médecin, astronaute, infirmière, pompier,... Mon esprit malveillant se demande quand même combien sont effectivement devenus astronautes.

Le truc c'est que je n'ai pas encore trouvé ce qui serait "parfait" pour moi. Quelque chose entre écrivain, journaliste, actrice, chanteuse et Lara Croft.


Je vais me faire un thé pour y réfléchir au calme. Ou une tisane.


Tilleul et feuilles d'oranger ou verveine et menthe? Arghhhhhhhhhhh

samedi 16 juillet 2011

Comme tous les soirs, Minus

Après de nombreuses années de réflexion et d'introspection, j'ai enfin mis au point mon plan pour conquérir le monde :
ECRIRE
Il y a quelques années je pensais devenir top modèle et adopter des poses lascives avec mes copines dans les clips de mon pote George (Mickael, pas Moustaki). Je me suis rendu compte à cette époque que je ne pouvais pas glisser mes fesses dans un slim. Ma religion à ce propos n'ayant pas changé, je décide donc de révolutionner le monde par ma prose efficace et rafraichissante.

Pour la réalisation de mon objectif, je m'astreins à une discipline d'airain : lire au moins un livre par semaine (un vrai j'entends, pas un Boule et Bill), mater des foules de films et séries et passer des soirées à discuter philosophie (ou autre : mariage princier, mérite des semelles compensées ou retour inquiétant de l'imprimé léopard) avec les copines un verre de vin à la main (indispensable pour l'inspiration).
J'aimerais devenir comme ces vieux écrivains qui écrivent du matin au soir avec un thé mouillé de scotch à portée de main.
Je me demande souvent ce qui se passera quand je n'aurai plus rien sur quoi écrire. Est-ce que la matière et l'envie s'arrêtent? Existe-t-il un entretien du processus d'écriture? Devient-on alzheimer de l'inspiration? J'angoisse de devenir aphasique du clavier et du stylo.

Avez-vous lu la trilogie marine de William Golding? Allez y, ca tabasse!

dimanche 10 juillet 2011

It's just another lazy sunday afternoon

Il y a une question que je me suis toujours posée : pourquoi est-ce que moins on est actif, plus on est fatigué? Je pense que cette question restera pour toujours inexpliquée.
J'ai bien peur d'être tombée dans cette addiction démoniaque nommé tumblr. Je ne saurais même pas définir exactement ce qu'est un compte tumblr. Mais j'ai passé la moitié de la matinée à suivre plusieurs comptes... Tout ceci reste très mystérieux.
Saviez-vous qu'il existe des tumblR consacrés aux photos de chatons? Y en a qui ont vraiment le sens du vice.

J'ai l'impression que mon petit régime saisonnier commence à agir. Notamment sur les nerfs.
Comme d'habitude, je vais espérer perdre au moins 72kg, en perdre effectivement 2 et laisser tomber. Surtout si mon barbu continue à s'envoyer des tartines de Nutella quand il est installé dans le canap à côté de moi.

Je pense que je vais passer mon après-midi à mater les dvd de Sherlock et jouer à Mario Bros.


Tout ça est très décousu, désolée, mais c'est dimanche, même le Très Haut a eu besoin de repos le 7ème jour.

Et n'oubliez pas
Si vous avez l'adresse de ce parc d'attraction, n'hésitez pas à me l'envoyer.

dimanche 3 juillet 2011

Guess who's back, guess who's back, guess who's back, guess who's back

Je préfère prévenir d'entrée : je suis pas amère, j'ai juste les nerfs, j'ai mal dormi. Nos charmants voisins (1) ont improvisé une petite réception jusque 5h du matin. 4h50 pour être exacte.
OK, je vous vois derrière vos écrans, le sourire en coin et les yeux levés au plafond. Oui, tout le monde a le droit de se lâcher un peu le weekend et faire une teuf entre potes sans que le voisinage ameute l'armée de terre et les forces spéciales d'intervention. J'ai moi-même participé à de nombreuses soirées dans lesquelles le fun était fonction du niveau sonore des basses et des cris de gorets excités poussés en conséquence (2).
Et je peux (occasionnellement) ne pas dormir mes 9 heures d'affilée, sans pour autant me mettre à regarder les gens comme si j'allais leur dévisser la tête à la moindre excuse. Ce qui me contrarie un peu plus c'est d'être réveillée toutes les 1/2 heures par les changements de musiques aussi délicats qu'un tractopelle entre les mains de Johnny Knoxville (3).
Ajoutons le réveil à 6h45, les 11 heures de boulot aussi épanouissant qu'une épilation avec le vieux Calor de ma mère, les fils de Hut (4) qui marchent sur les personnes en fauteuil roulant dans le métro pour être sûr d'avoir le cul au repos 2 stations (véridique) quand l'affluence frise celle de la plage de Graveline au mois février, j'apprécierais avoir un peu de calme en rentrant chez moi le soir. Pas de bol, j'ai dû être quelqu'un d'horrible dans une vie précédente et mon karma s'en ressent car le voisin, lassé de toute la techno de cette nuit, vient de lancer une playlist Eminem, Cypress Hill et Assassin. Ma télé vibre au rythme de Without me.
J'ai autant la rage qu'une classe de 4ème.
Heureusement, en cette 28ème année d'existence terrestre, j'ai appris à m'habiller en 15 secondes quand le facteur sonne à la porte, à classer mes papiers, à cuisiner indien et à prendre du recul avec les évènements contrariants. Je décide donc de prendre de la hauteur (je suis réfugiée au 2ème étage) et une verveine. Je me sens apaisée et forte.

De toute façon s'il n'a pas coupé sa merde d'ici une heure, j'appelle les keufs. (5)



(1)oui, les mêmes que ceux qui ont réceptionné mon colis là. Mais je les aime moins 1 fois par an quand ils m'empêchent de dormir
(2) et du nombre de bières mais en l'espèce ce n'est pas pertinent
(3) Et oui, je sais, le jackass Ryan Dunn est décédé cette semaine
(4) comme Jabbah hein, pas comme les pizzas
(5) Si, d'habitude j'aime Eminem et Cypress Hill

vendredi 1 juillet 2011

My heart is beating like a jungle drum

Le mois commence bien, même si je vieillis bientôt. Mon choix de bouquins pour juillet pourrait laisser penser que je tente d'échapper à l'inéluctable marche du temps. Il n'en est rien. Il est parfois bon de revoir les bases. Et c'est l'été, on relâche un peu la pression intracrânienne.


Je commence donc juillet avec Tom Sawyer et Huckelberry Finn de Mark Twain (impossible de passer un été sans eux), l'histoire sans fin d'Ende, sa majesté des mouches de Golding, la mort du petit cheval de Bazin, dix petits nègres d'Agatha Christie que je relis pour la 150ème fois environ (je suis encore surprise par le dénouement, je soupçonne une de mes ancêtres d'avoir fauté avec un poisson rouge). Et j'ai commandé la trilogie marine de Golding.

Une vendeuse, sûrement bien commissionnée mais peu psychologue, a tenté de me vendre des cahiers de vacances pour adultes. WTF????? Quand j'ai entendu ça j'ai failli prendre un arrêt de 5 jours pour m'en remettre.
1)Je ne suis pas un bulot (même si j'ai une ascendance gobie)
2)c'était la corvée déjà quand j'étais gamine, imposé par les parents, c'est pas pour me taper ça adulte. Ils doivent toucher un large public de masochistes refoulés dans la vente de ces punitions estivales.
3) je ne suis PAS en vacances!
Si vous trouvez la raison qui m'énerve le plus, écrivez la sur un bout de papier et envoyez la. Vous serez peut être tiré au sort.

Je vais me consoler en regardant le mariage royal avec une bière et faire des comparaisons désobligeantes avec William and Kate. Malheureusement pour lui, Albert a le charisme d'une huitre et la principauté n'atteindra jamais la classe de nos amis britanniques. Je suis partiale, je l'avoue, j'aime les anglais, la famille royale, le thé, Big Ben, Benedict Cumberbatch (Oh god yes!!!), Elton John, les Sex Pistols, la BBC, George Michael, les baked beans, Gordon Ramsay et les pubs. Pas nécessairement dans cet ordre.
Avec un peu de chance, il y aura quand même des cousines royales sapées comme des trav' malgré les millions dépensées chez un grand créateur. "Shame on you" aurait dit Ophélie (et question classe, elle s'y entend!). Mais que fait la police du mauvaix goût?

Sinon j'irai bien visiter l'Islande :
A plus dans le bus!