dimanche 3 juillet 2011

Guess who's back, guess who's back, guess who's back, guess who's back

Je préfère prévenir d'entrée : je suis pas amère, j'ai juste les nerfs, j'ai mal dormi. Nos charmants voisins (1) ont improvisé une petite réception jusque 5h du matin. 4h50 pour être exacte.
OK, je vous vois derrière vos écrans, le sourire en coin et les yeux levés au plafond. Oui, tout le monde a le droit de se lâcher un peu le weekend et faire une teuf entre potes sans que le voisinage ameute l'armée de terre et les forces spéciales d'intervention. J'ai moi-même participé à de nombreuses soirées dans lesquelles le fun était fonction du niveau sonore des basses et des cris de gorets excités poussés en conséquence (2).
Et je peux (occasionnellement) ne pas dormir mes 9 heures d'affilée, sans pour autant me mettre à regarder les gens comme si j'allais leur dévisser la tête à la moindre excuse. Ce qui me contrarie un peu plus c'est d'être réveillée toutes les 1/2 heures par les changements de musiques aussi délicats qu'un tractopelle entre les mains de Johnny Knoxville (3).
Ajoutons le réveil à 6h45, les 11 heures de boulot aussi épanouissant qu'une épilation avec le vieux Calor de ma mère, les fils de Hut (4) qui marchent sur les personnes en fauteuil roulant dans le métro pour être sûr d'avoir le cul au repos 2 stations (véridique) quand l'affluence frise celle de la plage de Graveline au mois février, j'apprécierais avoir un peu de calme en rentrant chez moi le soir. Pas de bol, j'ai dû être quelqu'un d'horrible dans une vie précédente et mon karma s'en ressent car le voisin, lassé de toute la techno de cette nuit, vient de lancer une playlist Eminem, Cypress Hill et Assassin. Ma télé vibre au rythme de Without me.
J'ai autant la rage qu'une classe de 4ème.
Heureusement, en cette 28ème année d'existence terrestre, j'ai appris à m'habiller en 15 secondes quand le facteur sonne à la porte, à classer mes papiers, à cuisiner indien et à prendre du recul avec les évènements contrariants. Je décide donc de prendre de la hauteur (je suis réfugiée au 2ème étage) et une verveine. Je me sens apaisée et forte.

De toute façon s'il n'a pas coupé sa merde d'ici une heure, j'appelle les keufs. (5)



(1)oui, les mêmes que ceux qui ont réceptionné mon colis là. Mais je les aime moins 1 fois par an quand ils m'empêchent de dormir
(2) et du nombre de bières mais en l'espèce ce n'est pas pertinent
(3) Et oui, je sais, le jackass Ryan Dunn est décédé cette semaine
(4) comme Jabbah hein, pas comme les pizzas
(5) Si, d'habitude j'aime Eminem et Cypress Hill

2 commentaires:

  1. Comme d'hab, il faut y aller, les 2 pieds en avant :)

    Moi!!

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  2. Sans oublier l'élan, bien entendu (la course préliminaire, pas le cervidé hein)

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